Christos DELFIS

Réponses aux questions des patients

• Dépendance et addiction
  Salut. Je peux me masturber plus de 3 fois par jour. Même après avoir fait l'amour avec mon mari je me masturbe. Je me sens épuisée. Je veux savoir ce qui ne va pas avec moi. Je veux arrêter mais j'arrive pas. Que puis-je faire?

  • Bonjour,
    Ce que vous décrivez ressemble à une compulsion sexuelle : un besoin récurrent de vous masturber, même lorsque cela vous épuise ou que vous aimeriez arrêter. Cela peut être le signe que votre corps et votre esprit cherchent à gérer une tension ou des émotions difficiles (stress, anxiété, etc.).
    Il est tout à fait possible de travailler dessus, et vous n’êtes pas seul(e). En parler avec un professionnel (psychologue, sexologue, psychiatre) peut vous aider à comprendre ce qui entretient ce comportement et à explorer des alternatives. Des straté...gies concrètes existent, comme apprendre à différer progressivement l’envie ou utiliser d’autres moyens pour apaiser la tension (relaxation, activité physique, respiration). L’essentiel est de ne pas rester seul(e) face à cela. Voir plus

    

    Christos DELFIS

• Autisme
  Symptômes observés chez ma fille de 3 ans: • Difficultés de langage, mais l’enfant grandit dans un contexte bilingue. • Lorsqu’elle ressent de fortes émotions, elle fait du flapping (agite les mains) et marche sur la pointe des pieds. • Elle présente des difficultés dans les relations avec les autres. • Elle est très sensible aux bruits forts Je dois faire un bilan? Il y a un TDA ?

  • Bonjour,
    Les éléments que vous décrivez (difficultés de langage dans un contexte bilingue, agitation des mains ou marche sur la pointe des pieds en cas de fortes émotions, sensibilité aux bruits, difficultés relationnelles) peuvent effectivement justifier un bilan afin de mieux comprendre le développement de votre fille.
    Ces observations ne suffisent pas à poser un diagnostic, ni de TDA (trouble de l’attention) ni d’autre chose. Un professionnel (pédiatre, pédopsychiatre, logopède/orthophoniste) pourra évaluer la situation, rassurer et, si nécessaire, proposer un ac...compagnement adapté. Faire un bilan ne signifie pas forcément qu’il y a un trouble, mais permet d’avoir une meilleure compréhension et d’agir tôt si besoin. Voir plus

    

    Christos DELFIS

• Psychothérapie
  Je vous contacte car je m’inquiète pour ma mère qui vit à domicile. Elle a un comportement qui m’interroge depuis quelque temps. Elle parle seule à voix basse, même en ma présence. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’elle dit. Quand je lui en parle, elle me répond juste : « Je sais », sans rien ajouter, comme si elle voulait clore la discussion. Elle refuse catégoriquement toute visite médicale ou traitement, ce qui rend la situation compliquée. Elle n’a pas eu de suivi médical depuis longtemps. Je ne sais pas si c’est lié à un trouble cognitif (comme un début de démence) ou à un état psychologique (solitude, dépression...). Je cherche à savoir : - Ce que je peux faire à mon niveau sans la brusquer, - S’il existe des dispositifs pour évaluer une personne à domicile même quand elle refuse d’aller consulter, - Et surtout, comment l’aborder avec bienveillance sans qu’elle se ferme davantage. Je suis inquiet·ète, mais je veux respecter son autonomie tout en veillant à sa sécurité. Merci d’avance pour votre aide et vos conseils.

  • Bonjour,
    Les comportements que vous décrivez (paroles à voix basse, réponses brèves, refus de consulter) peuvent avoir différentes origines, qu’il s’agisse d’un trouble cognitif, d’une difficulté psychologique ou encore d’une réaction liée à la solitude ou à l’anxiété. Il est cependant difficile de poser une hypothèse précise sans évaluation. Vous pouvez tenter d’aborder le sujet avec douceur, dans un moment calme, en lui exprimant vos inquiétudes de manière bienveillante et en insistant sur votre souci de son bien-être plutôt que sur ses sympt&...#244;mes. Il existe des services de gériatrie ou des équipes mobiles de soins ou de psychiatrie qui peuvent se déplacer à domicile pour une première évaluation, même lorsque la personne est réticente à consulter. L’essentiel est de respecter son autonomie tout en restant attentif à sa sécurité et à son confort. N’hésitez pas à solliciter un professionnel de santé ou un service social local afin d’être orienté vers un dispositif adapté. Voir plus

    

    Christos DELFIS