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EMDR
Comment aider mon petit-fils avec stéréotypies post-traumatiques sans accord parental?

Comment aider mon petit-fils avec stéréotypies post-traumatiques sans accord parental?

Bonjour, mon petit fils qui a 7 ans aujourd'hui s'est brûlé les mains sur un poêle à bois à l'âge de 1 an, c'est un enfant qui a été suivi pour les soins par l'hôpital des grands brûlés de Lyon, il a eu une greffe à la main droite en mai 2023, depuis son accident louis à des stéréotypes comme balancer ses bras (flapping hand), ou crispe ses doigts et les fixe fortement, en crispant également sa bouche, c'est un petit garçon qui est en classe de CE1, c'est un petit garçon qui s'intéresse à beaucoup de chose et qui adore se dépenser et être dehors, il a suivi des séances d'orthophonie et de psychomotricité, mais aujourd'hui même si le secouement de ses bras a fortement diminué, il évacue je pense ce chos post-traumatique en crispant ses doigts et sa bouche qd il regarde un écran, quand il adore une voiture .. bref que pourrions-nous faire d'autres svp ? Ce qui est compliqué c'est que les parents ont tellement vu de médecins et fais des A/R à Lyon (sommes à 3h de Lyon), qu'ils ne veulent plus entendre parler de médical, j'adore mon petit fils évidemment, j'aimerai l'aider, je pensais à l'EDMR mais sans l'accord des parents ce n'est pas simple, que puis-je faire svp ? Merci pour vos conseils, cordialement,

Soumise le 08/02/2025

12 praticiens ont répondu

Bonjour,
Merci pour votre message rempli d’amour et de bienveillance. On sent à quel point vous êtes un grand-père attentif et concerné par le bien-être de votre petit-fils, et c’est déjà en soi quelque chose de précieux pour lui.

Ce que vous décrivez ressemble effectivement à une forme de réponse post-traumatique, qui trouve encore des chemins d’expression à travers le corps, malgré le temps et les soins déjà apportés. Chez les enfants, ces réponses corporelles peuvent persister longtemps, surtout lorsque l’histoire a été marquée ...par la douleur, la peur et des interventions médicales répétées.

L’EMDR, dans sa forme classique, n’est pas indiquée pour les jeunes enfants. En revanche, certaines approches comme l’hypnose pour enfants peuvent offrir un espace d’apaisement, mais cela ne peut bien sûr se faire qu’avec l’accord explicite des parents.

Dans votre situation, ce qui me semble tout aussi important, c’est vous. Être le témoin impuissant de cette souffrance, vouloir aider alors que les portes semblent fermées, cela peut être très lourd émotionnellement. Il est parfois nécessaire de déposer cette peine, ces questions, ce sentiment d’impuissance.

Je vous propose, si vous le souhaitez, une séance en visio, même à distance. Ce serait un espace pour vous, pour exprimer, comprendre, et trouver votre juste place dans cette histoire familiale. Aider un enfant, c’est aussi prendre soin de ceux qui l’aiment.

Je reste à votre disposition si vous en ressentez le besoin.

Bien à vous,
Etienne Dupont – Psychothérapeute PNLt, Hypnothérapeute, Sexologue Voir plus

Etienne Dupont 10

Psychothérapeute | Louvain-La-Neuve
Votre position (familiale) est sensible car vous voulez aider alors que l'on ne peut pas aider ceux qui ne le souhaite pas (les parents) Dites-vous que lorsque vous agissez à la place des parents, vous n'êtes pas à la vôtre et vous les empêchez d'être à la leur. Ce que vous pouvez faire de mieux est d’accueillir votre petit-fils pour lui offrir un "bol d'air" en l’écoutant avec bienveillance et lui garantir une confidentialité sans faille vis à vis de ses parents pour qu'il puisse se raconter et vous dire des choses qu'il n'ose peut être pas dire ...4; ses parents. Un animal de compagnie genre chien ou chat est également un excellent "thérapeute " Si les parents en ont les moyens , l'équitation est un excellent moyen de s'échapper de la réalité douloureuse quotidienne, si votre petit-fils s'y accroche et devient inconditionnel comme tous les amateurs d'équitation. Le cheval est un excellent confident. Enfin, dites-vous que votre petit-fils ne vit pas la situation comme vous et essayez (ce n'est pas facile) d'éviter de projeter votre vision du monde sur son vécu. Voir plus

Bernard Rosen 10,0

Psychothérapeute | Uccle
Si les parents ne sont pas d'accord, mais que vous ressentez le besoin d'agir, la première étape serait sans doute d'avoir une conversation sincère avec votre fils/votre fille.

Sophie Delaunay Vagliasindi 9,8

Psychologue | Ixelles
Bonjour,

Sans l'accord des parents, il n'est pas possible d'entamer des démarches thérapeutiques. L'EMDR est particulièrement conseiller dans le cas de trauma, cela pourrait être un outil utile.

Audrey Mouffe

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Psychologue | La Hulpe
Bonjour,
Il existe de nombreuses techniques pour se défaire d'un trauma. L'EMDR, l'hypnose, la logosynthèse et d'autres.
Certaines de ces techniques peuvent se faire par videoconsultation. La logosynthèse que je pratique par exemple (je ne travaille pas avec les enfants) peut se faire très facilement par web. Je pratique couramment la logosynthèse dans mes consultations web et ça marche aussi bien qu'en présentiel. Avec l'avantage dans ce cas-ci que votre petit fils peut faire la séance depuis un lieu rassurant pour lui.
Vous pouvez donc vous adresser à un pratic...ien en logosynthèse qui habite loin de chez eux. C'est une magnifique méthode, très simple, qui ne demande aucune compétence particulière de la part de la personne qui consulte. Il faut juste pouvoir raconter ce qui s'est passé. Ensuite l'exerice demande de ne surtout rien faire avec le mental. La grande majorité des gens le font très facilement (même ceux qui ont un mental très agité) car le mental reçoit quand même une consigne qui va l'occuper pendant l'exercice. Et ce qu'il doit faire est très simple, ne présente aucune difficulté d'ordre intellectuel. Vous pouvez travailler différents aspects : l'accident lui-même mais également les soins qui peuvent être traumatisants, que ce soient les actes techniques de soin mais aussi au niveau relationnel, si ça c'est mal passé avec un des praticiens ou avec le personnel soignant... Voir plus

Yahel Perez 9,8

Psychologue | Rhode-Saint-Genèse
Je vous remercie pour votre partage. Le mieux est de consulter un psychologue pour enfant.

Sybille De Ribaucourt 9,9

Psychologue | Braine-L'Alleud
Bonjour,
Votre envie d'être présente et de vouloir aider votre petit-fils est louable et bien compréhensible. Cependant, sans l'accord des parents, vous ne pourrez entamer de démarches. Une question importante aussi dans cette situation est de savoir comment votre petit-fils se sent par rapport à ça. Parfois une écoute et une présence vaut plus que n'importe quelle intervention.
Belle journée,

Tania Scansani (Compte désactivé)

Psychologue | Sombreffe
Bonjour, votre préoccupation est légitime et bien compréhensible. Par ailleurs, il serait dans un premier temps nécessaire d'écouter la fatigue des parents. Dans un deuxième temps, voire avec eux, s'ils peuvent accepter un soutien de votre part, sans les forcer. S'ils acceptent, vous pourriez devenir un soutien pour accompagner l'enfant chez un thérapeute pour enfant; ensuite voire avec le thérapeute, s'il est utile de faire appel à un spécialiste en EMDR ou autres approches psycho-corporelles.Bien à vous

Antonio Castronovo 10,0

Psychologue | Namur
Vous êtes sur Lyon si je comprends bien. Avec La Micro kiné j'ai vu de très bon résultats mais je n'en connais qu'un à Bruxelles . Effectivement il fait soigné le trauma . Pour les gestes stéréotypés . Je ferais une prise de sang ou je chercherais si il n'a pas de métaux lourds dans le sang .

Valy Michel 9,9

Psychologue clinicienne / Psychopédagogue | Etterbeek
Bonjour. En effet, l'EMDR pourrait aider votre petit-fils à surmonter le choc de cet accident. Comme il n'avait qu'un an à ce moment-là, il sera nécessaire de faire la séance avec un parent ou un proche, de préférence présent au moment de l'accident afin de soustitrer ce que le petit a pu ressentir. Bien cordialement

Ariane Desmet

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Psychothérapeute | Wauthier-Braine
Bonjour,

Tout d’abord, je tiens à saluer votre bienveillance et votre engagement envers votre petit-fils. Il a traversé des épreuves difficiles dès son plus jeune âge, et votre soutien est essentiel dans son parcours.

Ce que vous décrivez – les tensions dans les doigts, la bouche, ainsi que les mouvements répétitifs – peuvent en effet être une manière pour lui de réguler son stress et de gérer des émotions ou des sensations internes qui restent liées à son vécu traumatique. Le fait qu’il exprime cela surtout lorsqu’il est captivé par quelque... chose (écran, voiture) suggère que ces gestes pourraient être une forme de décharge émotionnelle ou sensorielle.

Quelques pistes que vous pourriez explorer :
Approches corporelles et sensorielles

Relaxation et respiration : Des exercices simples de respiration, du yoga pour enfants ou des massages doux (avec son accord) peuvent l’aider à relâcher les tensions.
Activités motrices adaptées : Puisqu’il adore être dehors et se dépenser, des jeux impliquant la motricité fine (pâte à modeler, dessin, jeux de construction) pourraient lui permettre d’exprimer ces tensions autrement.

Activités aquatiques : La natation ou même le jeu dans l’eau sont très régulateurs et pourraient l’aider à détendre ses mains et sa bouche naturellement.
Expression émotionnelle ludique

Vous pourriez introduire des histoires métaphoriques sur des personnages qui ont vécu un accident et qui trouvent des manières de transformer leur vécu. Cela pourrait l’aider à mettre des mots sur ses ressentis, sans que cela soit trop frontal.

Le dessin, la peinture, la musique sont aussi des moyens d’expression très puissants pour extérioriser des émotions, surtout si l’aspect verbal est plus difficile pour lui.
L’accompagner dans la régulation sans jugement

Plutôt que de chercher à supprimer complètement ses gestes, vous pouvez l’aider à prendre conscience de son propre corps en lui proposant des alternatives (ex. : « As-tu remarqué que tes doigts se crispent ? Et si on essayait de les détendre ensemble ? »).

S’il accepte, vous pouvez aussi introduire des objets sensoriels (balles anti-stress, tissus doux à toucher) qu’il pourrait utiliser pour détourner ces crispations.
EMDR et alternatives douces

L’EMDR pourrait en effet être une bonne option, mais comme vous l’avez mentionné, cela nécessite l’accord des parents. À défaut, vous pourriez vous tourner vers des approches inspirées de l’EMDR, comme le "butterfly hug", qui consiste à croiser les bras et tapoter alternativement les épaules pour s’auto-apaiser.

Des techniques de cohérence cardiaque (respiration rythmée) pourraient aussi lui offrir une meilleure régulation émotionnelle.

Le plus important est de respecter son rythme et celui de ses parents. Peut-être qu’avec le temps, ils seront plus ouverts à une nouvelle démarche thérapeutique s’ils sentent qu’elle peut être plus douce et moins intrusive que les soins médicaux qu’ils ont déjà traversés.

Si vous avez des précisions sur son vécu émotionnel ou son environnement familial, cela pourrait aussi orienter d’autres pistes. Mais déjà, votre amour et votre patience sont une immense ressource pour lui.

Plus d'informations sur la traduction française de la page suivante : https://spiritworks.be/therapie/emdr-eye-movement-desensitization-and-reprocessing/ Voir plus

Reinout Baeckelmans

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Psychothérapeute | Heist-Op-Den-Berg
Bonsoir, je peux vous conseiller la thérapie comportementale TCC qui peux l'aider, la technique Emdr peux l'aider aussi mais il faut vraiment trouver un spécialiste dans ce domaine, j'avoue que je ne pourrais pas vous aider avec cette technique car je ne la pratique pas. J'espère que cela s'arrangera pour votre petit-fils.
Bonne soirée

Christelle Auboin

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Psychothérapeute | Arlon