Reinout Baeckelmans

Bonjour,

Tout d’abord, je tiens à souligner votre immense courage. Quitter une relation toxique après 25 ans est une épreuve qui demande une force considérable, et le fait que vous ayez réussi à vous en éloigner est une victoire en soi. Cependant, je comprends votre douleur et votre sentiment d’être encore sous l’emprise de cette histoire, même après 3 ans.

Pourquoi est-ce si difficile d’avancer ?
Vivre avec un pervers narcissique pendant des années entraîne des traumatismes profonds :
Perte de l’estime de soi → Après des années de manipulation et ...d’humiliation, on doute de sa propre valeur.
Hypervigilance et anxiété constante → Votre cerveau s’est habitué à être en mode survie, toujours sur le qui-vive, même en l’absence de danger réel.
Dépression persistante → La tristesse que vous ressentez est celle d’un long épuisement émotionnel et d’une perte de repères après tant d’années sous emprise.
Difficulté à se reconstruire → Après avoir été conditionnés à vivre dans la peur, retrouver une liberté peut sembler insécurisant, voire paralysant.

Que pouvez-vous faire ?
Reconnaître la profondeur du traumatisme
Ce que vous ressentez est normal après une relation avec un pervers narcissique. On ne “se remet” pas simplement en quelques années, surtout après 25 ans de violence psychologique. Il ne s’agit pas de faiblesse, mais d’un vrai traumatisme qui nécessite un travail de reconstruction.
Engager un travail thérapeutique (individuel et/ou familial)
Un thérapeute spécialisé dans le traumatisme et la manipulation narcissique peut vous aider à :
Déconstruire les mécanismes de l’emprise et les croyances négatives laissées par votre ex-compagnon.
Apaiser l’anxiété et la tristesse persistante, avec des techniques comme l’EMDR, l’hypnose ou la TCC (thérapie cognitive et comportementale).
Rétablir la confiance en vous et en vos fils, pour vous permettre d’avancer ensemble, sans rester bloqués dans le passé.
Travailler sur l’anxiété et l’hypervigilance
Exercices de relaxation et de pleine conscience pour calmer le stress (respiration, cohérence cardiaque, yoga).
Prendre conscience de ses pensées anxieuses et apprendre à les remettre en question (“Ce danger est-il réel ou est-ce mon traumatisme qui parle ?”).
S’autoriser à être en sécurité → Vous n’êtes plus sous l’emprise de cet homme, mais votre corps et votre esprit sont encore figés dans cette peur. Avec le temps et le travail thérapeutique, cette sensation diminuera.
Retrouver un sens à votre vie et reconstruire votre identité
Après tant d’années sous contrôle, il est normal de ne plus savoir qui on est ni ce qui nous rend heureux. Qu’est-ce qui vous faisait du bien avant cette relation ?
Encouragez vos fils à explorer ce qui leur plaît, à reconstruire leur estime d’eux-mêmes à travers des expériences positives (sport, loisirs, activités sociales progressives).
Ne pas culpabiliser
Vous avez fait le maximum pour vous et vos fils.
Ce que vous ressentez n’est pas un échec, c’est une étape de guérison.
Chaque petit progrès compte.

Conclusion
Vous avez déjà accompli l’étape la plus difficile en quittant cette relation toxique. Maintenant, il s’agit de guérir en profondeur. Un accompagnement psychologique spécialisé vous aidera à déprogrammer les effets de cette emprise et à retrouver une sérénité que vous méritez. Vous avez souffert trop longtemps, mais vous avez encore la possibilité de retrouver la paix intérieure et de vous reconstruire, un pas à la fois.

Je vous encourage vivement à consulter un professionnel pour vous soutenir dans ce cheminement. Vous n’êtes plus seule face à cette douleur. Vous et vos fils méritez une nouvelle vie, libérée de ce passé.

En savoir plus: https://spiritworks.be/therapie/contact/ Voir plus

La durée pour se sentir mieux après des séances d’EMDR (Eye Movement Desensitization and Reprocessing) varie beaucoup d’une personne à l’autre. Voici quelques repères généraux :

🔄 Amélioration rapide possible
Certaines personnes ressentent une amélioration après une ou deux séances, surtout si :

Le traumatisme est unique, bien identifié et récent.

La personne a une bonne stabilité émotionnelle de base.

Il y a un bon lien de confiance avec le thérapeute.

📈 Amélioration progressive
Pour d’autr...es, cela peut prendre plusieurs semaines ou mois, surtout si :

Les traumatismes sont multiples, complexes ou remontent à l’enfance.

Il y a des troubles associés (dépression, anxiété, dissociation…).

Le système de soutien (famille, amis) est limité.

🔍 Pendant la thérapie
Il est aussi normal de se sentir temporairement plus émotif ou fatigué après certaines séances. Cela ne veut pas dire que "ça ne marche pas", mais plutôt que le cerveau est en train de "digérer" ce qui a été activé.

✅ Ce qu'on observe souvent :
Moins de charge émotionnelle associée aux souvenirs difficiles.

Plus de recul, moins de reviviscences.

Un sentiment de libération ou de soulagement, parfois progressif.

Amélioration du sommeil, de la concentration, de l'humeur, selon les cas.

Plus d'informations sur la traduction française de la page suivante : https://spiritworks.be/therapie/emdr-eye-movement-desensitization-and-reprocessing/ Voir plus

Bonjour,

Je ressens à travers vos mots une grande détresse, et je veux vous dire avant tout que vous n’êtes pas seul(e). Ce que vous traversez est difficile, mais il existe des moyens d’alléger cette souffrance et de retrouver progressivement un équilibre.

Comprendre ce que vous vivez
Vous décrivez plusieurs symptômes qui peuvent être liés à une dépression et une forte anxiété sociale :
Perte de motivation et de but → La dépression peut donner l’impression que tout perd son sens et que chaque action demande un effort immense.
Anxiété ...et peur du jugement → Cela peut amener à éviter les autres, à s’isoler, ce qui alimente le mal-être.
Fatigue intense → L’épuisement physique et mental peut être le signe d’une surcharge émotionnelle ou d’un état dépressif avancé.
Difficultés de gestion émotionnelle → Vos émotions peuvent sembler incontrôlables, amplifiées, ou au contraire absentes, ce qui peut être très perturbant.

Que faire pour avancer ?
Sortir de l’isolement, même progressivement
L’anxiété et la peur du jugement poussent souvent à éviter les situations sociales, mais plus on évite, plus la peur grandit. Essayez d’y aller par petits pas :
S’envoyer un message positif chaque matin.
Sortir pour une courte marche, même seul(e).
Passer un appel à un proche, même court.

Consulter un professionnel
Votre mal-être mérite d’être entendu et accompagné. Un psychologue peut vous aider à comprendre vos blocages, et un psychiatre peut être une option si un traitement médicamenteux temporaire est nécessaire.

Rétablir un équilibre corps-esprit
Alimentation et sommeil → Des repas réguliers et un sommeil structuré aident à stabiliser l’humeur.
Activité physique douce → Même quelques minutes de mouvement peuvent aider à réduire l’anxiété.
Techniques de relaxation → La respiration profonde, la méditation ou la cohérence cardiaque peuvent aider à calmer l’esprit.
Travailler sur l’anxiété sociale
Remarquez les pensées négatives automatiques (“les autres me jugent”) et essayez de les questionner : Ai-je une preuve que c’est vrai ?
Testez de petites expositions progressives aux situations anxiogènes.

Conclusion
Ce que vous ressentez est une épreuve, mais il est possible de retrouver un mieux-être. L’essentiel est de ne pas rester seul(e) face à cela. Un professionnel pourra vous accompagner avec des outils adaptés. Vous méritez du soutien et du soulagement. Un pas après l’autre, vous pouvez avancer.

En savoir plus: https://spiritworks.be/therapie/contact/ Voir plus