Internationalement reconnu comme un expert de la Médecine Fonctionnelle. Je tiens
des consultations à Londres, Madrid, et Luxembourg où j'utilise l'approche sophistiquée de la
Médecine Fonctionnelle pour traiter ses patients et prévenir les maladies dégénératives
chroniques ou autres pathologies futures.
J'ai donné de nombreuses conférences relatives à divers sujets médicaux aux
professionnels de la santé dans le monde entier. Mes cours, conférences, articles et résumés
sont librement accessibles ici sur mon site internet dans la rubrique GM
DATABASE.
j'ai été l;auteur de "Les méthodes du Docteur Mouton" publié en 2002.
Dans ce livre, je partage 20 ans d'expérience dans la formation et le traitement de sportifs
amateurs et professionnels. Mon deuxième livre,"Ecosystème intestinal & santé optimale";
a été publié en 2004 puis été réimprimé en 2005, 2007, 2010 et 2013. Par le biais d'un travail
rigoureusement référencé, j'offre une exploration scientifique complète des
relations interconnectées entre la fonction ou la dysfonction intestinale et l'état de santé
général, livrant ainsi les algorythmes les plus fondamentaux de la Médecine Fonctionnelle.
Un troisième livre publié début 2014 en version française puis anglaise, sous le titre
'Introduction à la Médecine Fonctionnelle';, basé sur ses blogs que vous pouvez retrouver
sur mon site internet. Début 2020, J'ai publié un quatrième livre intitulé "Actualité de la Médecine Fonctionnelle;.
Je n'ai jamais aimé ce principe selon lequel la Médecine étudiait la Maladie. Ce que j'ai le
plus apprécié lors de mes études universitaires correspondait à la matière des premières
années : biologie, physique, chimie, puis alors la biochimie, la physiologie, l';anatomie… ah !
C'est çà, la Médecine de la Santé, laquelle constitue le but ultime et il nous faut la connaître à
fond. Pourquoi vouloir à tout prix corriger ou soigner la maladie alors qu'il s'avère tellement
plus efficace de préserver la santé ? Le meilleur modèle se tient là, devant nous : il a fallu des
millions d'années pour le mettre au point puis le perfectionner. Nous ne ferons pas mieux en
quelques ans ou en tout cas, je ne vois pas comment, durant ma courte et insignifiante
existence sur cette Terre, je pourrais proposer mieux…
Donc, intéressons-nous au fonctionnement optimal de la machine humaine et tentons de le
restaurer chez chacun. Voilà le principe fondateur de la Médecine Fonctionnelle et c'est bien
pour cela que je la pratique depuis 30 ans. Pour en savoir plus sur cette discipline,
réconciliant l'approche traditionnelle et une façon plus naturelle - plus avant-gardiste aussi -
d'appréhender l'art
D’aucuns parmi vous s’interrogent certainement sur ce que cache cette nouvelle appellation:
pourquoi encore inventer une nouvelle manière de soigner alors qu’on connaît déjà, depuis
pas mal d’années, la médecine nutritionnelle et la médecine anti-âge? Soulever la question,
c’est déjà y répondre dans une certaine mesure.
La médecine nutritionnelle rencontre ses limites car on ne peut tout résoudre avec
l’alimentation, voire avec la micronutrition. La médecine anti-âge compte beaucoup sur
l’hormonothérapie et va au-delà des objectifs de la médecine fonctionnelle qui consistent
seulement en un rétablissement de l’état physiologique (compte tenu de l’âge et du sexe) sans
entraîner aucun risque pour le sujet. Ceci résulte du fait que cet équilibre de l’organisme
reflète des millions d’années d’évolution humaine. Hors ces normes physiologiques, on court
toujours le risque de jouer à l’apprenti sorcier.
Même si l’administration d’hormones relève d’objectifs logiques, en allant plus loin et en
visant mieux que l’évolution physiologique du corps humain au fil des décennies, que savons-
nous exactement des effets à long terme? Vu l’immense complexité inhérente aux organismes
vivants, changer les règles du jeu risque d’amener des conséquences imprévues, voire
fâcheuses, d’où toutes ces réticences auxquelles la médecine fonctionnelle échappe
totalement en raison même de sa conception.
C’est bien plus sécurisant, pour mettre fin une fois pour toutes à ce flot de critiques et de
polémiques qui freinent la médecine anti-âge, d’étudier en grand détail le statut du patient
avec les bilans biologiques nécessaires (sang, urine, salive, selles). Une fois qu’on y voit clair,
il «suffit de» tout mettre en œuvre pour restaurer la normalité, car c’est dans cet équilibre
qu’on peut garantir la sécurité des patients. La médecine fonctionnelle recourt pour ce faire à
tous les moyens naturels disponibles.
Dans cette recherche, on peut évidemment être amenés à identifier les zones de référence
optimales en lieu et place des normes purement statistiques (les fameuses courbes gaussiennes
en cloche ou les relations en forme de U, voire de J, la preuve que le milieu de la courbe ne
constitue pas toujours l’optimum). La plupart du temps, toutefois, on va tout simplement
ramener un maximum de paramètres vers le milieu. Cela n’a rien d’une sinécure et les
moyens à employer seront souvent complexes et même sophistiqués : hygiène de vie à
corriger, alimentation à réformer, nutriments à supplémenter, hormones à rééquilibrer (mais
alors uniquement avec des molécules naturelles et/ou bio-identiques, et en visant les normes
adaptées à l’âge et au sexe).
L’obtention de cet équilibre demande du temps, pas mal d’efforts financiers (car en général,
seul le «chimique» est remboursé par nos gouvernements, hélas) et une motivation sans faille.
Cette dernière s’applique autant au patient qu’au thérapeute : la médecine fonctionnelle n’a
rien d’une médecine facile et ceux qui recherchent des solutions miraculeuses n’ont rien à y
trouver. Mais c’est, par contre, une médecine ambitieuse qui vise plus que le soulagement des
plaintes du patient. L’obtention d’un bon équilibre physiologique entraîne ipso facto une
puissante action préventive, surtout concernant les maladies dégénératives qui nous
envahissent toujours plus.
Au départ, le patient cherche une solution durable de son problème par un traitement de la
cause plutôt que par le seul intermédiaire d’une intervention purement symptomatique. A
l’arrivée, il se retrouve assez souvent avec un «effet secondaire» imprévu: il va rester en
bonne santé et, avec un suivi correct, il le restera longtemps.
De tels objectifs doivent vous rendre plutôt perplexes... Alors, creusons un peu. Commençons
par la définition «officielle» donnée par The Institute for Functional Medicine ou IFM, basé
à Washington, considéré comme la référence en la matière. «La médecine fonctionnelle a
pour objectif de s’attaquer aux causes sous-jacentes à la maladie. Elle utilise une approche
multimodale et implique l’engagement à la fois du patient et de celui (de celle) qui le soigne
dans un partenariat thérapeutique». Comme je vous le disais, il faut s’attendre à de la
«sueur» et à des «larmes», mais il s’agit vraiment de prendre le problème à bras le corps, pas
de jouer la montre avec des mesures superficielles qui ne règlent pas les dysfonctionnements
sous-jacents!
«Il ne s’agit plus de soigner une maladie, mais bien de soigner le patient». Le concept même
de maladie s’avère d’ailleurs totalement dépassé. Il n’y a pas deux maladies identiques car
chaque patient est différent et il souffrira à sa façon pour des raisons différentes. Dans bien
des cas, il n’est même pas question de maladie mais plutôt d’une série de dérèglements qui
amènent le patient à consulter alors qu’il n’est pas – à strictement parler – malade. C’est le
meilleur moment pour intervenir car la maladie peut survenir à tout moment: corrigeons les
causes tant qu’il en est temps.
La médecine fonctionnelle n’a que faire des étiquettes: «côlon irritable, syndrome de fatigue
chronique, fibromyalgie». D'ailleurs, à bien y réfléchir, que signifient ces diagnostics
ronflants? Une simple définition des plaintes du patient permettant de le ranger dans un tiroir
qu’on va refermer bien vite car on ne sait plus quel médicament lui prescrire! Or, il ne s’agit
pas de prescrire un produit chimique étranger au corps humain qui plus est à long terme, mais
bien de comprendre ce qui ne fonctionne pas. Je me souviens de l’Université où mes
professeurs qualifiaient certains cas difficiles à soulager de patients dits fonctionnels. Ils ne
croyaient pas si bien dire ou plutôt, ils auraient dû les qualifier de patients dysfonctionnels,
terme qui eût été plus adéquat.
L’approche de la médecine fonctionnelle se veut holistique, c’est-à-dire qu’elle s’adresse à
l’organisme dans son entier. Un des grands problèmes de la médecine moderne naît du
manque de communication entre les différentes spécialités qui se sont réparties le corps
humain en fonction des organes sur une base essentiellement anatomique (parfois aussi selon
une fonction, mais alors une seule à la fois). Les spécialistes connaissent énormément de
choses dans le cadre de leur spécialité, mais qu’en est-il des liens avec les autres organes? Ils
ne s’y intéressent guère!
Venant d’une première carrière médicale orientée vers le suivi des patients sportifs, cette
manière de soigner – inventée par les Américains il y a une bonne vingtaine d’années, c’est
bien de le préciser – m’a immédiatement séduit. Elle accorde une énorme importance à la
santé digestive, ce fameux écosystème intestinal dont le bon fonctionnement conditionne la
performance sportive, tant dans sa qualité que dans sa durée. Quand j’ai vu que la médecine
fonctionnelle partait du principe que tout dépend d’un bon sys- tème digestif (rendons ici
honneur à Jeffrey Bland et son travail de pionnier depuis 1990), j’ai su qu’elle empruntait la
bonne voie et j’ai eu confiance.
Certaines dérives mercantiles typiquement américaines justifient le passage à une médecine
fonctionnelle à l’européenne, avec sa tradition de relations saines entre les différents acteurs
et avec son éthique rigoureuse. Il n’y a plus qu’à la faire connaître et à y intéresser un nombre
croissant de médecins généralistes séduits par le projet !