Comment maintenir une érection lors de la pénétration malgré l'anxiété ?

Bonjour,

Pour savoir l'origine de votre difficulté, il faudrait répondre à d'autres questions : est-ce que la pénétration vaginale a déjà été possible avec d'autres partenaires, depuis quand cela est apparu, comment cela est vécu pendant les rapports, etc.
L'idéal serait de consulter un sexologue.

Bien à vous,

Claire Couvreur
Sexologue clinicienne

l'anxiété au moment de la pénétration va provoquer la fabrication d'hormones du stress qui vont contracter tous les muscles du corps et aussi les muscles lisses du pénis, et le sang va directement partir, le premier organe sexuel c'est le cerveau

Bonjour, il peut s'agir d'un blocage psychologique mais je n'ai pas assez d'élément pour en être sure. Vous pouvez avec votre copine, ne pas essayer d'être focus sur les parties génitales de l'un et l'autre (interdit génital) et d'être focus sur vos sensations corporelles lors de toucher, caresses massage pour découvrir d'autres zones érogènes. Cela vous permettra d'être moins focus sur la pénétrations. Donc pas de sexe oral ni génital. Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours prendre rdv avec moi.

Bonjour,

Merci pour votre message et pour la confiance que vous accordez en partageant cette situation, qui est bien plus fréquente qu’on ne le pense.

D’abord, rassurez-vous : le fait que vous ayez de bonnes érections en solo, pendant les préliminaires ou lors de stimulations manuelles et orales indique que vos capacités physiologiques fonctionnent bien. Cela suggère que la difficulté que vous rencontrez n’est pas d’ordre médical, mais plutôt liée à une interaction entre vos pensées, vos ressentis et ce que représente pour vous le moment de la pénétration....

Ce que vous décrivez ressemble à ce que l’on appelle un conditionnement érotique. Au fil du temps, notre corps s’habitue à certaines stimulations (comme celles de la main ou de la bouche) et peut mettre un peu plus de temps à s’ajuster à d’autres sensations, comme celles d’un vagin. Il ne s’agit pas d’un "problème", mais d’une forme d’apprentissage du corps, qu’il est tout à fait possible d’élargir avec un peu de temps, d’accompagnement et de bienveillance.

Mais il y a aussi un autre facteur très important à prendre en compte : la place de nos pensées dans la sexualité. Au moment de la pénétration, il est possible qu’une forme d’inquiétude ou d’attente de performance s’invite sans que vous vous en rendiez toujours compte. Or, en sexualité, les pensées qui ne sont pas liées au plaisir ou à l’excitation ont tendance à agir comme des "freins". Plus on veut « bien faire », plus on observe ce qui se passe… et paradoxalement, plus on risque de sortir du ressenti érotique.

C’est un cercle que l’on peut tout à fait casser, notamment en travaillant sur deux axes :

La réconciliation avec votre propre rythme et vos sensations, en réapprenant à vivre l’intimité sans objectif de performance.
L’exploration, avec un sexologue, des pensées ou des conditionnements inconscients qui peuvent être à l’œuvre au moment de la pénétration.
Des outils comme l’hypnose, les techniques de relaxation ou encore les approches centrées sur le corps et les sensations (comme le slow sex ou les exercices inspirés de la thérapie sexofonctionnelle) sont particulièrement efficaces. L’essentiel est de vous sentir accueilli sans jugement, et de pouvoir travailler dans une alliance thérapeutique solide. Avec cet accompagnement, les résultats sont souvent très positifs, et permettent non seulement de résoudre le symptôme, mais aussi de vivre une sexualité plus riche, plus libre et plus en lien avec vous-même.

N’hésitez pas à consulter un sexologue. Une ou deux séances suffisent parfois à débloquer des mécanismes profondément enracinés.

Bien à vous,
Etienne DUPONT
Sexologue & Psycothérapeute certifié Read more

Bonjour, il est toujours délicat de répondre à ce genre de questions par écrit, une réponse implique souvent une nouvelle question. il y a certainement des pistes à explorer, j'ai même quelques idées mais l'idéal serait de pouvoir en discuter de visu. Un sexothérapeute peut vous aider à comprendre, n'hésitez pas à prendre rendez-vous.